MAROC HOTELS? |
![]() |
MAROC HOTELS? |
|||
![]() |
marrakech montagnes fes destinationTrès fréquentée par la jetset " babacool " des années 60 à 70 (de Jimmy Hendrix à Léonard Cohen en passant par Car Stevens et bien d’autres...), Essaouira s’est entourée d’une aura toute particulière, auprès des artistes, durant près de 20 ans. Les peintres y côtoyèrent une lumière inspiratrice et les musiciens les premiers accords de " world music " en compagnie des gnaouas (secte locale d’origine noire africaine réputée pour sa musique de transe). L’esprit " artiste " de la ville, sans pour autant avoir disparu, se résume aujourd’hui à quelques galeries locales (peinture et sculpture) et à un Festival Gnaouas que les locaux surnomment déjà " Woodstock " (avec tous les désagréments que cela sous-entend). L’imposante muraille cernant la kasbah et la médina a perdu sa belle couleur pourpre pour un crème délavé et les vendeurs de sandwichs merguez ont doublé leurs surfaces de vente... Quoi qu’il en soit, on se régale toujours des ruelles animées, de l’ambiance unique du café de l’Horloge ou des salons de chez Taros, du soleil couchant sur les remparts, du pittoresque des souks, de l’étonnant travail des ateliers d’ébénisterie sur thuyas et des bons p’tits tajines de Souad au Ferdaouss... Essaouira a perdu un peu de son authenticité mais demeure l’un des meilleurs " spots " qu’il soit pour se ressourcer et couper les ponts... L’exploration des alentours d’Essaouira nécessite de louer un véhicule (attention : pour un 4x4, il faut réserver à Marrakech). Toutefois, les distances sont courtes entre les différents lieux à découvrir (15 à 25 km maximum). Les " bons plans " vous seront communiqués sur place par vos hôtes... Nous respectons le secret qu’ils tentent de préserver autour de ces espaces naturels qui font leurs propres délices. Toutefois, nous pouvons vous mettre en appétit en vous évoquant des zones dunaires de plus de 5 km de large qui vous plongerons dans une ambiance saharienne, des marabouts perdus au bord de plages désertes, des villages de pêcheurs troglodytes, des cascades de sables impressionnantes, des souks de villages comme des machines à remonter le temps et une école de méhariste unique en son genre... C’est apres le Draa que la vallée et son spectacle enchanteur débute véritablement. Le long de l’oued, la palmeraie très dense et presque ininterrompue projette son ombre sur les petits périmètres de culture qu’elle abrite. C’est en fin de journée qu’il est conseillé d’effectuer cette route, alors que le soleil décline au loin sur les crêtes dénudées de l’Anti-Atlas. On est séduit par la lumière chaleureuse qui donne aux paysages des couleurs incomparables. On contemple avec émerveillement les couleurs éclatantes des lauriers-roses, des joncs, des acacias, des tamaris quand le soleil tombe et enlumine d'or rouge la surface de l'oued. C'est aussi l'heure où les hérons font le pied de grue, où les ombres s'allongent, où les djebels s'allument. De nombreux ksours apparaissent, le plus souvent perchés. Ils dominent de leur couleur ocre la vallée. C’est le cas de Tamnougalt à 6 kilomètres d’Agdz, que l’on peut visiter. Ici, un véritable dédale en terre s’offre aux yeux émerveillés alors qu’on se rend à la kouba, le tombeau du marabout, surmonté d’un cône blanchi à la chaux.Plus on va vers le sud, plus on rencontre des habitants à la peau foncée. Certains descendent d'esclaves amenés du Soudan, les Harratins. Ici, les gens vaquent à leurs besognes séculaires. Des jeunes femmes transportent du bois de feu sur leur dos ; des enfants tirent l'outre du puits ou courant, pieds nus, derrière un cerceau de fer ; des hommes partent pour travailler leur champs, bêche à l’épaule ; la lessive est étalée sur la roche d'une colline où un fellah passe sur son âne. Posés sur des terres infertiles qui dominent la palmeraie, les ksours sont établis le plus souvent sur des pitons rocheux ou en bordure de falaise. On voit apparaître de ces petites forteresses des minarets roses, verts ou blancs, qui dénotent du l’ocre des kasbahs. Ouriz, Amrâd, Timiderte, Tamsikht. Villages de pisé, ces citadelles de terre, témoins des affrontements entre tribus berbères, sont pour la plupart laissées à l'abandon. Ces majestueuses forteresses de terre rouge ou ocre, sont menacées par les intempéries et tombent en ruine, au risque de disparaître à jamais du paysage marocain et du patrimoine mondial. Le pisé (mélange de terre et de paille) subit l'outrage des pluies et des ans, et certaines ne sont plus que ruines.
|
![]() |
|||
Maroc: Infos pratiques |
|